Chercheuse responsable : Anne-Lise LECLERCQ

Différentes recherches sont menées sur la thématique du bégaiement et des disfluences de la parole. Ces projets ont trait à l’identification, au diagnostic, à la prise en charge et à l’évaluation de l’impact du bégaiement dans la vie quotidienne.

Identification et diagnostic

Un premier projet porte sur l’analyse et la description des disfluences de la parole chez la personne qui bégaie et la personne tout-venant, en particulier chez l’enfant. Il vise à décrire les différents types de disfluences présentes chez l’enfant tout-venant afin d’aider au diagnostic précoce du bégaiement chez l’enfant (Leclercq, Suaire & Moyse, 2018). 

Impact du bégaiement dans la vie quotidienne

Un second projet a pour objectif d’évaluer l’impact du bégaiement sur la qualité de vie. Alors qu’il s’agit d’un objectif majeur de la prise en charge (Baxter et al., 2016), il n’existe actuellement pas d’outil normé pour l’évaluer chez la personne qui bégaie. Ce projet de recherche vise notamment à adapter en français des outils internationalement reconnus de mesure de la qualité de vie chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte (OASES, Yaruss & Quesal, 2006).  

Réalité virtuelle

Un troisième projet s’intéresse à la plus-value de l’immersion en réalité virtuelle pour le diagnostic et la prise en charge des personnes qui bégaient. Les patients rapportent des difficultés à appliquer, hors du cadre sécurisant du cabinet de consultation, les techniques apprises pour rendre leur parole plus fluide (Hearne et al., 2008). L’évitement de situations anxiogènes, comme le fait de parler en public, serait l’un des principaux obstacles à la réussite de la prise en charge sur le long terme (Baxter et al., 2016). Nous souhaitons donc évaluer la pertinence de la réalité virtuelle comme outil de mise en situation. D’une part pour mesurer le bégaiement dans diverses conditions de prise de parole, et d’autre part pour permettre au patient de s’entraîner à parler dans des situations plus ou moins anxiogènes, de manière progressive et sécure (Leclercq & Bouchard, 2017; Moïse-Richard, Ménard, Bouchard & Leclercq, 2021). 

Prise en charge

Enfin, un quatrième projet s’intéresse à la prise en charge du bégaiement chez le jeune enfant. Il vise notamment à évaluer l’efficacité de certains programmes de prise en charge, dont le programme Lidcombe (Jones et al., 2008), chez différents profils de patients et dans des conditions réelles de pratique clinique (Leclercq & Kister, 2015; TreatPaCS: étude contrôlée randomisée financée par le KCE).   

 

Quelques communications et références en libre accès sur ces projets : 

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